Villeneuve, William


Étudiant à la maîtrise

Université Laval

Institut de la nutrition et des aliments fonctionnels (INAF)

Centre de recherche sur les produits laitiers (STELA)

Laboratoire de mycologie alimentaire

Expertises

Produits laitiers Ultrafiltration Biofilms Lactosérum Colmatage Éco-efficience Filtration membranaire Lait bovin

Années de service

2018 à 2020

Baccalauréat : Sciences et technologie des aliments, Université Laval, 2018.

Maîtrise : Sciences des aliments, Université Laval, en cours.


3 publications les plus récentes

  • Contribution of biofouling to permeation flux decline and membrane resistance changes during whey ultrafiltration

  • Effect of Streptococcus thermophilus cell deposition on flux reduction during ultrafiltration of whey constituents

  • Effect of Pectinolytic Enzyme Pretreatment on the Clarification of Cranberry Juice by Ultrafiltration


L’ultrafiltration est le procédé baromembranaire le plus utilisé dans l’industrie laitière. Toutefois, un inconvénient majeur de l’ultrafiltration est sa propension au colmatage à la surface des membranes. L’accumulation de particules cause une baisse de la performance du procédé en augmentant la résistance de la membrane et en diminuant le flux de perméation. À long terme, les coûts reliés au colmatage sont non négligeables pour les industriels. Les principaux types de colmatage retrouvés lors de la filtration de fluides laitiers sont de nature organique et minérale. Toutefois, le colmatage bactérien a reçu beaucoup moins d’attention. Quelques études ont démontré la présence de bactéries à la surface de membranes utilisées pour filtrer des fluides laitiers et des effluents laitiers, ce qui pourrait engendrer la contamination des fluides concentrés. Toutefois, aucune étude n’a permis de déterminer l’impact du colmatage bactérien sur la performance de l’UF de fluides laitiers. Ce type de colmatage a été bien étudié pour les membranes d’osmose inverse lors du traitement et de l’épuration des eaux, où la formation de biofilms réduit grandement la performance du procédé et cause le changement prématuré des membranes. Ainsi, l’hypothèse de ce projet est que la formation de biofilms lors de l’ultrafiltration de fluides laitiers entraîne un colmatage irrévérsible et cause une baisse importante de la performance du procédé. Cette étude a comme objectif de quantifier l’effet du colmatage bactérien sur la performance de l’UF de fluides laitiers à différents stades de maturation du biofilm. Ce projet permettra de révéler l’importance relative du colmatage bactérien dans la baisse de performance de l’UF et ainsi d’optimiser les procédures de nettoyage des membranes, ce qui se traduira par une diminution des coûts d’opération et d’investissement chez les industriels.